Progrès continu vers la perfection

Le concept de progrès continu

La notion de " progrès continu " émerge, semble-t-il, en 1834 comme une doctrine héritée des Lumières, dont l'auteur de cette formule n'imaginait pas " comment cette marche toujours croissante, et de plus en plus universelle, s'arrêterait tout à coup " [Leroux 1834]. Ce concept a été rationalisé par Walter Shewhart et popularisé par Walter Edward Deming sous l'acronyme " PDCA " pour " Plan → Do → Check → Act " [Moen 2010].

Depuis la révolution industrielle, la technologie semble avoir pris le monopole du progrès mais il apparaît facilement que l'innovation peut aussi prendre place dans l'entreprise et la combinaison des technologies avec celles liées à l'entreprise donne une matrice d'innovation dans laquelle le progrès peut prendre place [Davila 2006] [Moustier 2020].

Cependant, le progrès continu ne se décrète pas car l'entreprise est souvent coincée entre la volonté d'innover et la production, on parle alors d'une " organisation ambidextre " [Maier 2015]. Il est de la responsabilité du management de faciliter et d'encourager l'innovation sans trop l'encadrer, notamment par [Davila 2006] :

• s'aligner sur la stratégie de l'entreprise
• proposer un certain équilibre entre créativité et productivité
• encourager le partage horizontal des idées au sein de l'entreprise
• réaliser régulièrement de petits progrès - c'est ce qu'on appelle le "Kaizen".
• mélangeant Kaizen et innovation radicale sporadique - c'est ce qu'on appelle "Kaikaku" [Yamamoto 2013].

Des approches comme le Kaizen [Maurer 2013] [Dobbs 2015] apportent également des réponses pour faciliter l'innovation et décomplexer le progrès continu avec le soutien du management [McLoughlin 2017], notamment dans un contexte agile [Medinilla 2014].

Un Kaikaku peut être déclenché par différents facteurs comme une situation d'urgence ou une volonté d'anticiper les changements nécessaires dans le futur avec six leviers différents [Yamamoto 2013] :

• stratégie
• technologie
• processus
• organisation
• culture
• méthodes et outils

Ainsi, le progrès continu peut avoir plusieurs aspects qui peuvent être abordés en fonction des opportunités ou des contraintes.

Application à la maturité des tests

Pour l'ISO 9000, les principes de la qualité incluent le progrès continu et les tests ne peuvent échapper au progrès continu car ils y contribuent (c'est l'étape "Check" d'un PDCA). Les tests ont en quelque sorte l'obligation d'être de plus en plus pertinents pour trouver bugs qui sont de plus en plus difficiles à éliminer, c'est-à-dire pour savoir ce qui se passe. C'est un autre aspect du paradoxe des pesticides [Radid 2018-5].

De plus, sans progrès, les tests ne peuvent pas faire face aux évolutions du produit tant au niveau technologique que du métier du client, de l'organisation, des nouveaux outils, etc. Le paradigme de l'agilité a également eu un impact sur le métier de testeur, qui a dû trouver de nouveaux moyens pour permettre la réalisation des tests pendant le sprint plutôt qu'après le sprint [Moustier 2019-1].

Par ailleurs, certaines exigences peuvent être partiellement adressées par les équipes de développement, c'est le cas par exemple des bugs mineurs dont le client peut accepter la présence, mais aussi des Non-Functional Requirements (NFRs). En effet, si le produit est capable de gérer la charge d'un millier d'utilisateurs, cela peut être suffisant pour commencer, alors que l'objectif souhaité est de dix mille utilisateurs simultanés sur la solution déployée, à condition que des progrès réguliers soient constatés par les clients sur la qualité du produit [Moustier 2020].

La position d'Agilitest sur le progrès continu

Agilitest permet d'automatiser les tests de régression sur le produit et limite le risque de retour en arrière sur le progrès continu lié à vos produits.
Dans le domaine du test, Agilitest est à la fois proche de ce qui existe déjà en termes d'automatisation de ces tests de régression et disruptif en termes de :

• son approche #nocode [Forsyth 2021] qui simplifie le processus d'automatisation des tests et rend l'automatisation accessible à tous.
• son indépendance vis-à-vis de Selenium rend l'automatisation indépendante de cette technologie et permet une meilleure adaptabilité du moteur à différents types de technologies (Web, Windows, iOS, Android) pour un même script
• la gratuité de son moteur d'exécution, disponible sur open source et disponible sur Github [Pierrehub2b 2021], qui donne à ses utilisateurs la liberté de changer d'outil d'automatisation tout en conservant leurs actifs de test sans avoir à continuer à payer des licences ; ainsi, cette liberté ne limite pas l'innovation des clients d'Agilitest

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Cette approche place Agilitest entre Kaizen et Kaikaku par rapport à ses concurrents.

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